J’ai d’abord entendu parler de Cockey sur la Toile aussi curieux que cela puisse paraître, je dis ça après avoir constaté son peu de présence en ligne… Mais il s’agissait d’un endroit quelque peu dynamique, un lieu d’échange où les gens partageaient leur passion pour le polar. Je me souviens que deux des membres du forum, car il s’agissait bien d’un forum, avaient évoqué cet auteur, son humour et le bien que pouvait faire ses livres. Mais ma vraie rencontre avec le monsieur se passa quelques temps plus tard. J’avais noté dans un coin de ma tête son nom mais c’est parfois tellement le bazar là-haut qu’il aurait pu s’y perdre à tout jamais. C’est par un biais tout différent qu’il est arrivé jusqu’à moi.
Après Robin Cook et Hugues Pagan connus et lus véritablement grâce à un forum, après Bret Easton Ellis et ses passages télévisés (j’en reste convaincu), cette fois, Cockey est arrivé dans mes mains par une autre voie plus classique, moins virtuelle ou éloignée, c’est en effet un membre de ma famille qui me l’a prêté… Mon frère pour tout vous dire, son boulot lui laissant parfois du temps entre deux escales, entre un aller et un retour à travers l’Europe… Je vous laisse imaginer ce qu’il fait, mais, en tout cas, obligé d’attendre dans un aéroport (un nouvel indice !) ici ou là, il lit et est tombé il y a quelques temps déjà sur ce fameux monsieur. La suite a suivi à la maison, du coup, nous n’avons pas le premier de la série mais tous les autres… Enfin bref, voilà un autre biais de passation de lectures, si répandu il y a quelques années.
Comme vous vous en doutez, ce fut un plaisir, nous avons lu la suite avec gourmandise et nous n’avons pas laissé tomber cet auteur même quand il a décidé de se donner encore plus de chances de perdre ses lecteurs… Je vous en dirai plus la prochaine fois, sur ses livres et ce qu’il est devenu…
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