Je m’attaque aujourd’hui à l’un des pères du roman noir… même s’il ne fut pas le premier, il y en eut quand même quelques uns avant lui, Vidocq et ses mémoires, Choderlos de Laclos puis Gaboriau, Zola, Céline, on pourrait aussi citer Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Simenon, voire Léo Malet… et bien d’autres, bien sûr. Mais Amila arrive avec la “série noire” et marque une nouvelle étape dans la reconnaissance d’un genre issu autant du roman policier que du roman social…
Bien qu’étant arrivé bien avant Internet et ayant disparu alors que la Toile accrochait ses fils aux quatre coins du monde, Amila y est présent. Je vais essayer de faire un tri et de vous dire ce qui paraît le plus intéressant.
Pour commencer et confirmer l’intérêt que peut représenter Jean Amila, il y a cet article de 2007 écrit sur Casaploum et dont le paragraphe évoquant l’auteur se termine par :
“il faut faire parler de Jean Meckert / Jean Amila autour de soi, les amoureux de la littérature y trouveront leur compte !”
ça n’est pas moi qui le dis. Continuons donc à en parler.
Amila a les honneurs des encyclopédies… Presque un classique ! Ça commence avec l’encyclopédie Larousse qui consacre quelques lignes au romancier. Ça se poursuit avec l’incontournable encyclopédie collaborative qui fait la joie de nos chères têtes blondes et du copier-coller sauvage, je parle bien sûr de Wikipédia qui nous permet de découvrir rapidement l’auteur et nous offre une bibliographie assez exhaustive. Sur une autre encyclopédie en ligne, l’Universalis, se trouve un article de Michel P. Schmitt dont le début nous est gracieusement offert par cette encyclopédie payante. On passe allégrement de Meckert à Amila selon les articles puisqu’il le fit lui-même (quoi que je ne sais pas si le terme “allégrement” se prête à l’auteur…).
Pour souligner la reconnaissance dont il fait preuve, il est intéressant de souligner qu’on le croise également sur le forum consacré à la littérature populaire fort justement intitulé A propos de littérature populaire et qui permet de se rappeler qu’Amila a donné son nom (son double nom puisqu’il s’appelle Meckert/Amila) à un prix de littérature populaire justement, décerné chaque année à Arras.
Enfin, Amila est aussi et évidemment présent sur les sites plus particulièrement consacrés à la lecture et la littérature policière. Polars pourpres en cause, Calou, l’ivre de lecture également, In girum imus nocte et consumimur igni l’a évoqué en 2006 et 2007. Il est présent sur Rue des livres où est d’ailleurs citée la dernière parution en date, Les dieux aux yeux morts. Pour terminer ce tour d’horizon, vous pouvez aller voir sur Pol’art Noir, comme d’habitude, où sont en outre proposées en lien différentes chroniques de ses œuvres ; A l’ombre du polar en parle aussi, bien évidemment.
Pour conclure ce tour d’horizon, je vous invite à aller voir l’hommage en trois romans que lui consacre Claude Le Nocher, qui permet d’aborder son œuvre. Pour souligner son influence, je termine par ce qu’en dit Patrick Pécherot dont l’évocation vaut toutes les introductions… un choc…
Je vous parle bientôt de ma rencontre avec cet auteur avant de vous proposer de parcourir son œuvre… je parle bien de l’œuvre de Jean Amila (voir la bibliographie) dans un premier temps, peut-être que celle de Meckert viendra ensuite.