Amila est présent sur la Toile, auteur reconnu, prisé et cité abondamment.
Ce n’est paradoxalement pas pour sa notoriété, sa reconnaissance, que je me suis penché sur son cas. Non. C’est pour une raison plus anecdotique, plus personnelle.
Ses livres ont droit aux devantures, aux têtes de gondole, de temps à autre, quand l’actualité littéraire n’est pas brûlante et que les poches peuvent sortir de leurs recoins. L’un de ses livres les plus mis en avant l’est d’autant plus dans le coin où je vis. L’un de mes parcours habituels passe par des endroits qui ont vu les poilus se battre, tomber (les cimetières aux pierres blanches en témoignent), marquer les mémoires par leur courage (les monuments en témoignent) pour quelques mètres gagnés, des nuages mortels franchis…
Lors de ce parcours fait régulièrement, je franchis des villages au nom double, des villages ayant adopté le nom d’un de leur voisin rasé pendant la grande guerre, pour ne pas oublier… Parmi eux se trouve un nom se terminant par Hurlus. Comme pour le titre d’un célèbre roman de l’auteur que j’évoque en ce moment.
Il n’en pas fallu beaucoup plus pour que ma curiosité soit piquée et que j’entame la découverte de l’œuvre du bonhomme après avoir savouré son évocation toute personnelle des plaines que je sillonne parfois…
Il m’a également ouvert d’autres portes puisque pour en savoir plus sur le bonhomme, je me suis intéressé à une association qui avait publié un numéro spécial à son sujet dans sa revue… Vous connaissez sûrement 813. Et ce numéro spécial est à lire pour qui s’intéresse au monsieur.
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