DOA et Manotti, associés pour une affaire d’état

Après deux opus dans la même lignée, DOA écrit avec Dominique Manotti (ou est-ce le contraire ?) un ouvrage qui fouille de nouveau les recoins sombres de notre société. Après le Net et l’intelligence artificiel, certaines pratiques occultes mêlant magie noire et pédophilie, les polices et officines secrètes, voici le pouvoir et ses accointances par toujours reluisantes.

En 2011, la “Série Noire” publie L’honorable société. Un roman rythmé et prenant.

Un roman qui décortique une affaire d’Etat, ou comment les politiques peuvent parfois favoriser l’intérêt privé plutôt que la chose publique. Une affaire d’Etat qui prend de l’ampleur à L'honorable société (Série Noire, 2010-2011)l’approche d’une échéance importante, celle qui désignera le plus haut des notables pour les cinq années suivantes.

Un homme meurt lors du cambriolage de son appartement. Il meurt parce que son retour n’était pas prévu, accidentel, un problème automobile. Revenu trop tôt, il surprend des hommes s’intéressant à son intérieur et plus particulièrement à certaines mémoires numériques… Cet homme s’avère être un flic. Un flic employé au commissariat à l’énergie atomique qui attisait également la curiosité d’un groupe éco-terroriste. A tel point que le groupe en question a été témoin de la mise à mort du fonctionnaire.

L’imbroglio est déjà important, une équipe de la PJ, dirigée par Petrus Pâris, va tenter de débrouiller l’histoire. S’approchant, pour ce faire, un peu trop près du pouvoir en place et de certaines agences trop liées à celui-ci.

Vous l’aurez compris, c’est une affaire nucléaire et de gros sous que désossent pour nous Dominique Manotti et D.O.A. Nous suivons les protagonistes aux prises avec leurs réalités, leurs convictions ou leurs ambitions. Un père ancien grand reporter près à le redevenir pour sa fille, des barbouzes à la main un peu trop leste, des candidats ne sachant pas trop comment gérer leur image, un flic abimé, ayant quelques compte à régler… Comment vont-ils faire ?

Les personnages sont peut-être moins fouillés que dans les précédents DOA, ils restent toutefois esquissés avec un certain savoir-faire. L’intrigue est prenante, chaque avancée faisant évoluer l’ensemble, les personnages tentant de suivre, de résoudre leurs problèmes, d’atteindre un but.

On le savait mais ce livre le démontre efficacement, il y a collusion entre pouvoir et argent… Cet argent qui n’a pas d’odeur et pour lequel ceux qui le convoite sont près à toutes les compromissions.

Un polar au rythme entraînant, à l’intrigue rigoureuse et construite avec un certain talent. Un polar qui trouve parfaitement sa place dans l’œuvre de DOA. Une œuvre à suivre.

DOA, série noire

En 2007 et 2009, D.O.A. publie deux romans intimement liés. Après le fantastique résolument noir, on plonge jusqu’au cou dans le roman noir.

Pour son arrivée chez Gallimard, à la “Série Noire”, le romancier publie un ouvrage ambitieux et foisonnant, Citoyens clandestins. Un roman qui offre un point de vue sur le terrorisme. Un roman très documenté mais pas un témoignage, il reste avant tout du côté de la fiction. Du côté d’une envie de l’auteur de conter une histoire. Avec des personnages riches et Citoyens clandestins (Gallimard, 2007)nombreux. Des personnages qui nous rappellent que DOA excelle dans la description des méandres de la conscience, de l’esprit.

Un produit toxique est volé lors de son passage à une frontière sensible. Un infiltré s’intéresse à un réseau lié au jihad. Une jeune journaliste va être confrontée à la dure réalité de son métier, attirée irrémédiablement au point d’être prête à s’y consacrer totalement, à tout lui sacrifier. Un personnage mystérieux, le Lynx, opère dans l’ombre, aux ordres d’une officine plus ou moins officielle. Nous sommes plongés dans de nombreux aspects cachés, sombres, de notre société. Dans de nombreux aspects sombres, cachés, d’une même histoire qui pourrait déboucher sur un événement retentissant, cauchemardesque…

Au travers des différents personnages, nous suivons un drame en marche et toutes les forces que le pays déploie pour l’empêcher. Des forces prêtes à oublier une certaine morale, à fermer les yeux sur des comportements limites. Des forces qui s’affrontent, issues de ministères, de services différents. Une concurrence pas toujours saine…

DOA décortique avec application un ensemble de micro-événements se déroulant à la périphérie de ce qui pourrait être l’intrigue principale. Mais le roman est tellement foisonnant que l’on peut y piocher, y choisir l’histoire qui nous plait, celle qui pourrait être centrale. Le suspens nous tient et nous accroche, les différents angles, points de vue, font que jamais l’on ne s’ennuie, jamais l’on ne se perd.

Le temps est encore un facteur important, scandé par des dates, à chaque début de chapitre. L’histoire se déroule sur une année, d’avril 2001 à avril 2002. L’histoire est également rythmée par les musiques que Lynx écoute.

C’est riche, prenant, et offrant un point de vue sur une société, ses côtés nauséabonds, ignorés, volontairement ou pas. Il y a de l’espionnage, du politique, et de l’humain, avec tout ce que cela peut comporter comme incertitudes, questionnements, approximations.

Avec DOA, nous ne sommes jamais loin du thriller et, à coup sûr, dans le roman noir.

Deux ans plus tard, Le serpent aux mille coupures frétille sur les étals. La plume de l’auteur est toujours aussi acérée.

Le temps reprend son cours. Les heures passent et sont comptées. Nous entrons dans l’histoire à H+6… et en ressortirons à H+88. Quelques jours dans un coin reculé de France où le hasard va faire se télescoper un homme solitaire et une organisation criminelle… ou plusieurs sur le point de se rencontrer.Le serpent aux mille coupures (Gallimard, 2009)

Un choc qui va entraîner quelques réactions en cascade, quelques violences dans un voisinage aux prises avec ses propres règlements de compte. Les points de vue se multiplient et les forces de l’ordre débarquent au milieu d’une histoire qu’elles vont devoir démêler en évitant un bain de sang qui paraît inéluctable.

Le fils d’un puissant trafiquant meurt sur le bord d’un chemin alors qu’une rencontre avec une autre organisation se préparait. Il meurt dans ce qui semble être un coup de malchance. Un motard blessé, a priori en fuite, a su se défendre quand un garde-du-corps s’est occupé de faire le ménage…

Le secteur va devenir l’objet de bien des affrontements…

Le gendarme Massé du Réaux, lieutenant-colonel de son état, sent le temps s’égrainer et certaines vérités lui échapper. Il va devoir les saisir avant qu’il ne soit trop tard.

C’est un livre direct, rapide, efficace. Il ne brasse pas de grands sujets de société mais décrit celle-ci au travers d’un fait divers dont les retentissements sont multiples.

Les personnages sont, une fois de plus, riches et la violence inévitable. Un appendice indestructible, inévitable, de la société.

Le regard est noir, désabusé, profond. Prenant.

Les mille coupures du titre sont une torture particulièrement raffinée et cruelle. Et cet opus apparaît comme un prolongement, un des nombreux possibles, du précédent… L’atmosphère y est presque la même. DOA n’en avait pas fini avec son intrigue, il pourra encore la prolonger à volonté tellement sa richesse est une invitation à le faire.

Pour s’en éloigner un peu DOA va se tourner vers une de ses semblables.

DOA aux frontières du réel

Les deux premiers romans de DOA flirtent avec le fantastique ou l’anticipation. Ils nous offrent d’emblée une certitude quant aux talents de conteur du romancier. S’aventurant sur des terrains dangereux, minés, il parvient à nous maintenir en haleine, sans nous dégoûter, sans nous donner envie d’aller voir ailleurs.

Le premier d’entre eux est paru en 2004 aux éditions Fleuve Noir dans la collection “Rendez-vous ailleurs”, tout un programme. Et, avec Les fous d’avril, avant d’être ailleurs, nous sommes avant tout à un autre moment. Plus tard. En 2019. Nous sommes à un autre moment et le temps va rythmer les chapitres, ils égrainent un compte-à-rebours tout en nous Les fous d'avril (Fleuve noir, 2004)propulsant quelques semaines plus tard. Nous allons évoluer entre un futur proche et un futur à peine plus lointain. Le premier chapitre prend place à H+5512. Le suivant sera à J-6. Une manière de jouer avec le temps que D.O.A reprendra. Chaque titre de chapitre reprend les premiers mots de celui-ci.

En 2019, Markus Freys est un flic. Un flic recruté par Europol et exerçant à la préfecture de police de Paris sous les ordres du commandant Martin-Ruche. Une affaire va le ramener aux années qui ont précédé son arrivée dans la capitale. Une affaire qui commence de manière violente, un massacre dans un centre commercial, un massacre perpétré par un homme qui n’avait jusque là pas le profil pour ce genre d’acte. Un homme qui exerçait comme passeur sur le Réseau. Un “collègue” du frère de Markus, Joshua. Ou un homologue, tant le monde des passeurs est vaste. Ce massacre perpétré dans un centre commercial l’est quand Markus s’y trouve également… Le meurtrier va être arrêté, hospitalisé car son cerveau en a pris un coup. Mais l’affaire est bien plus compliquée qu’un simple coup de folie. Les passeurs sont devenus des cibles. Pourquoi ? Pourquoi les Etats-Unis s’intéressent-ils à l’affaire ? Avec l’aide de sa coéquipière, Nelly Trin-Dhi, Lise Redon, une psychiatre et Joshua, son frère passeur, Freys va mener l’enquête, tenter de comprendre de quoi il retourne et s’approcher d’êtres si semblables à lui.

Le Réseau, c’est le futur d’Internet. DOA imagine ce qu’il va devenir, son importance, comment il sera géré techniquement. Les travaux sur l’intelligence artificielle venant parasiter le tout.

C’est un roman qui envisage les conséquences de certains dangers, certaines failles. De certaines recherches. C’est un roman rythmé qui nous tient en haleine tout en nous offrant une galerie de personnages riche, variée.

C’est un roman noir où l’intrigue enfonce un peu plus, à chaque page, les personnages dans leur vulnérabilité, leurs côtés pas forcément avouables. Une intrigue qui les malmènent, les torturent.

DOA, dès ce premier roman, combine le rythme de certains thrillers, l’envie de tourner la page encore et encore, avec une intrigue lorgnant du côté de ce que l’âme humaine pourrait faire (à déjà fait) subir à quelques avancées scientifiques, tout en maltraitant ses personnages, comme la société le fait chaque avec la plupart d’entre nous…

Un roman noir d’anticipation.

Avec un petit clin d’œil en prime à Bret Easton Ellis, dont le premier chapitre d’American Psycho avait été maladroitement traduit par Les fous d’avril.

La même année, toujours aux mêmes éditions, paraît le deuxième opus du romancier. Cette fois, c’est dans la collection “Les Noirs”. La ligne de sang connaîtra quelques années plus tard, en 2010, une nouvelle version, revue par l’auteur et éditée dans la collection Folio policier. C’est cette version que j’ai lue.

Après la capitale de la France, nous sommes cette fois dans celle des Gaules. Un retour au présent et un déplacement vers les rives du Rhône. A Lyon, deux flics vont se trouver aux La ligne de sang (Fleuve Noir, 2004)prises avec une étrange affaire. Priscille Mer, de garde à ce moment-là, croise Marc Launay rentrant chez lui. Ils se croisent sur le lieu d’un accident. Un motard roulant vite est venu s’encastrer dans une voiture en se déportant dans un virage. Un banal accident de la circulation a priori. Mais l’accidenté, dans le coma, semble sortir de chez une femme qui a disparu. Marc Launay sent une affaire comme il en voit parfois à la PJ, où il est chef d’équipe.

Le motard est, d’après les témoignages recueillis, le dernier à avoir vu la disparue. Que s’est-il passé alors ? Un blessé dans le coma peut difficilement aider, témoigner. Les flics vont devoir aller chercher les informations où ils peuvent… Et ils vont petit à petit réaliser que leur instinct, celui qui les pousse à approfondir une affaire qui pourrait ne pas en être une, ne les trompe pas. Ils sont devant un cas à part. Une enquête comme on en rencontre rarement. Une enquête qui va se révéler sordide et à la limite d’un monde qu’ils croient connaître.

Après l’anticipation, DOA se confronte au fantastique. Un fantastique ancré dans le réel et se frottant aux plus bas instincts humains. Un fantastique affleurant dans une enquête tellement réelle.

Un homme est de nouveau dans le coma, un homme dont l’histoire va faire l’objet d’une recherche, dont l’histoire va progressivement se révéler. Et au fur et à mesure de la découverte, on s’enfonce un peu plus profondément. La progression est inéluctable et nous la suivons avec résignation et curiosité… Car, une fois de plus, les pages tournent toutes seules. Débarrassé de la nécessité d’expliqué un monde qui n’est pas tout à fait le nôtre, comme dans le roman précédent, DOA nous tient, nous happe. Il suggère et provoque le malaise sans avoir toujours besoin d’expliquer. Le trouble s’insinue comme il s’insinue dans l’esprit des personnages… Puis la réalité rejoint l’imagination. Celle qu’a provoquée l’auteur.

Le nom de la collection est particulièrement adapté, c’est noir. Et les deux flics, tout comme nous, s’enfoncent inéluctablement dans certains méandres de l’âme humaine plutôt nauséabonds.

D.O.A. va poursuivre son œuvre dans une autre maison d’édition et son exigence persistera. Pour notre plaisir.

D.O.A. sous mes yeux

Il y a des auteurs dont on diffère la lecture. Pour diverses raisons.

Des auteurs dont tout le monde parle, que tout à coup, il faut avoir lu. Des auteurs dont ce qu’on en dit colle si bien avec ce que l’on lit habituellement, avec ce que l’on recherche dans les livres, que l’on préfère s’en éloigner pour ne pas être déçu ou pour se dire qu’il nous reste cette valeur sûre pour les envies irrépressibles de découverte. Une assurance pour les jours de curiosité prononcée.

DOA est apparu dans mon univers par l’intermédiaire de témoignages, de chroniques, d’articles, fleurissant un peu partout sur la Toile. A l’occasion de la sortie de Citoyens clandestins. Un nouvel auteur apparaissait. Du moins, c’est ce que je croyais. Il s’agissait en fait d’un nouvel auteur pour la maison d’édition qui l’accueillait. J’ai découvert ensuite qu’il avait déjà sévit ailleurs, commis d’autres romans. Peut-être en commet-il sous un autre nom ?

Il est apparu, chroniqué, lu, débattu, et puis récompensé. Il est apparu d’abord en grand format dans une collection qui existait jusque peu de temps auparavant dans un format de poche et qui proposait, du coup, des romans à des prix abordables. Si j’ai différé ma découverte des romans du monsieur, c’est également pour cette raison, éditoriale, on hésite à investir (car vu les prix, l’achat d’un bouquin peut parfois relever de ce type de démarche), à mettre autant d’argent dans un ouvrage dont on n’est pas certain qu’il nous conviendra…

Ma patience a duré, un autre roman est sorti, puis une réédition revue et corrigée par l’auteur d’un livre précédent. Ça commençait à faire pas mal…

Les romans étaient enfin en poche, j’ai pu acheter d’occasion son dernier commis en duo. Il ne me manquait plus qu’à dégotter son premier roman pour vous en parler et là, il m’a fallu de nouveau m’armer de patience. Plus édité, plus disponible sur les différentes plates-formes de vente, j’ai attendu avant de le trouver enfin. Pour le prix du neuf (je parle sacrément de sous aujourd’hui !), mais cette fois, l’investissement n’était plus hasardeux, je connaissais la qualité du bonhomme et savais que je le lirai et que je l’apprécierai un minimum…

En quatre romans en solo plus un en duo (jusqu’à maintenant), DOA a parcouru un sacré chemin, délimitant du même coup un univers intéressant et ce romancier qui se mue parfois en scénariste, né un 23 septembre 1968 (son anniversaire approche), a su maintenir une exigence au fil de son œuvre qui pousse à le lire encore, à ouvrir ses bouquins avec une certitude certaine, celle d’être bousculé, interrogé, captivé, dans un style travaillé.

DOA sur toute la ligne

J’aborde aujourd’hui un nouvel auteur… Un nouvel auteur qui n’est pas si nouveau que ça, un auteur qui s’est choisi comme pseudo un acronyme. Pour savoir à quoi il correspond (je parle de l’acronyme), on peut aller du côté du dictionnaire du même nom qui nous propose vingt-deux correspondances possibles pour ces trois lettres. Cela ne suffit donc pas pour arrêter son choix sur ce que cet auteur a voulu évoquer. On peut trouver la réponse un peu partout, en cherchant bien, et elle correspond à l’une des propositions faites par le dictionnaire évoqué plus haut, une correspondance cinématographique, puisque D.O.A. fait référence au film noir de Rudolph Maté de 1950, avec, entre autres, Edmund O’Brien, Pamela Britton et Luther Adler. Un film noir qui est une référence évoquée sur Wikipédia (il y a un article en français mais celui en anglais est plus complet), sur IMDB et téléchargeable gratuitement, puisque tombé dans le domaine public (d’après ce que j’ai compris), sur Internet Archive. Après ça, vous ne pourrez pas dire que vous ne savez pas de quoi il s’agit. Ce film a d’ailleurs tellement marqué que, comme souvent chez les anglo-saxons, il a fait l’objet de nouvelles versions, Color me dead de Eddie Davis en 1969 en Autralie et D.O.A. de Annabel Jenkel et Ricky Morton en 1988 aux Etats-Unis et même une comédie musicale en 2011… Bref, tout ça pour dire, que D.O.A. signifie en l’occurrence “Dead on arrival” (“Mort à l’arrivée”), terme employé quand le médecin-légiste arrivé sur le lieu d’un accident ou d’un crime constate la mort de la victime.

D.O.A., l’auteur, a donc choisi un pseudonyme fleurant bon le film noir ou le polar pour écrire ses romans…

Par le pseudo, il semblerait que l’on cerne un peu mieux l’auteur, ou plutôt le genre dans lequel il se situe même si se situer dans un genre n’est certainement pas l’objectif d’un écrivain, il cherche avant tout à écrire ce qui le tente, à conter des histoires qui lui plaisent. Pour connaître un peu mieux le monsieur, bien qu’il souhaite en se choisissant un autre nom à mettre avant tout en avant ses romans, il y a quelques sites sur la toile, quelques pages vers lesquelles vous pouvez vous tournez. A l’occasion de sa venue en 2010, Toulouse Polar du Sud reprend, comme beaucoup, la présentation, courte, qui apparaît au dos de ses bouquins. Pour une autre présentation rapide, il est possible d’aller du côté de la fameuse encyclopédie collaborative. Pour l’anecdote, une tentative de thème astral a été commise sur le romancier.

Au fur et à mesure de la parution de ses romans, DOA a accordé quelques entretiens, portant sur son métier et, surtout, sur ses livres. Le cafard cosmique avait ainsi publié les réponses de l’auteur aux questions de Pat dans son rayon interviews à l’occasion de la sortie de son premier roman, Les fous d’avril. En 2006, alors qu’il compte deux romans à son actif, il accorde un entretien à Cali Rise pour Le Mague puis participe à un chat (prononcez tchate) pour l’Internaute, chat qui a également été l’occasion de la rédaction d’une présentation. La sortie de Citoyens clandestins en 2007 est de nouveau l’occasion d’un entretien avec Pat pour Le cafard cosmique. En 2009, DOA accorde une interview à Mikaël Demets sur Evene.fr pour la parution du Serpent aux mille coupures. Il en accorde également une à Christophe Dupuis qui ressort sur Bibliobs à l’occasion de la sortie de l’édition de poche du même roman. Sur Unwalkers, DOA répond aux questions de Holden pour l’arrivée de L’honorable société sur les gondoles.

DOA ne se cache pas derrière son pseudo mais il reste un auteur souhaitant avant tout parler de ses romans, ce que je ne vais pas tarder à faire moi-même.

Toutefois, et pour finir, si vous ne pouvez vous contenter de lire le romancier et que vous voulez entendre le son de sa voix, retour en 2004 pour un entretien accordé à la Salle 101 lors des Utopiales. Il y parle de son deuxième roman, La ligne de sang.

Ah, non, Une dernière petite chose, un blog de l’auteur est évoqué sur plusieurs des pages que je viens d’énumérer mais il semblerait qu’il n’existe plus… Dommage ! Le temps pour écrire semble manquer à DOA et il doit sûrement faire des choix dans ses priorités.