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David Goodis et ce qu’on en dit ici ou là

Je commence aujourd’hui un nouveau parcours de l’œuvre d’un auteur. Un auteur de romans noirs, un auteur considéré comme une référence. Mais Goodis n’est pas qu’une référence, il est aussi un auteur peu connu semblerait-il. Un auteur surtout prisé en France et peu lu de l’autre côté de l’Atlantique, dans son pays d’origine… C’est une image qui s’accroche à lui, l’auteur maudit, tombé dans l’oubli.

Il est pourtant bien présent sur la Toile. Bien présent pour plusieurs raisons, parce que les français (je sais, je me répète) le lisent, parce qu’il a été pas mal adapté au cinéma… surtout par des français (quoi ? je me répète encore ?).

Pour mieux le connaître, un article du Figaro nous rappelle ce que l’on dit sur lui habituellement, ce que j’ai dit plus haut… Une réalité qui lui colle à la peau. Les sites traitant du genre dans lequel Goodis s’est illustré ne font pas l’impasse sur l’auteur et nous proposent ainsi une biographie de l’auteur et quelques critiques de ses bouquins, c’est la cas de Pol’Art Noir, bien sûr, de k-libre ou encore de Polar Hardboiled, qui inscrit son parcours dans l’histoire du roman noir. Yan Le Tumelin en avait également parlé sur Moisson Noire. C’est aussi le cas de Kultura. Pour en finir avec les sites spécialisés, il ne faut pas passer à côté de ce qu’en dit A l’ombre du polar puisque sa présentation se base sur la biographie de Philippe Garnier.

Il y a ensuite, en dehors de ceux qui lisent et parlent du roman noir, ceux qui regardent et parlent des films. Goodis a été adapté souvent, il est donc devenu une référence de ce côté-là aussi. Il a les honneurs de Première au travers d’un court article de Gaël Golhen. On peut lire sa fiche sur le site de l’encyclopédie du cinéma de la cinémathèque française, une fiche nous listant les adaptations de ses œuvres ainsi que sa participation aux scénarii d’autres longs métrages.

Enfin, rassurons-nous comme on peut sur sa notoriété outre-Atlantique, un quotidien de sa ville natale, Philadelphie, s’est en effet fendu d’un article à son propos en 2011, signé Brian McManus. Rassurons-nous un peu plus, Goodis est l’objet d’un site dans la langue de Shakespeare, un site se proposant de le ressusciter.

Enfin, pour bien se fixer l’image de l’auteur, un court documentaire nous est proposé par Polarmundi.

Comme d’habitude, je vais revenir sur David Goodis en parlant de ma rencontre avec son œuvre, je vous parlerai ensuite de mes lectures de ses romans.

5 réflexions sur “David Goodis et ce qu’on en dit ici ou là

  1. Bonjour Jérôme
    J’ai eu ma période Goodis, dans les années 80. C’était un retour en grâce pour cet auteur qui avait été quelque peu négligé durant de longues années. Mais il faut dire que le cinéma l’avait également remis en valeur avec Jean-Jacques Beneix pour La Lune dans le caniveau, Rue Barbare de Gilles Béhat ou encore Descente aux Enfers de Francis Girod…
    Personnellement j’ai chroniqué Tirez sur le pianiste qui lui aussi a été adapté en film par François Truffaut. Il y a des cycles comme ça…
    Amitiés

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    • Bonjour Oncle Paul,
      Oui, j’entame un cycle. Le peu que j’ai lu de Goodis jusqu’ici m’a vraiment plu, une manière de ne pas y toucher pour décrire la chute d’un homme, sa tentative pour se relever… et les femmes.
      Je reverrai sûrement les films adaptés de son oeuvre, ceux qui m’ont plu, en tout cas. Un autre plaisir en perspective.
      Je relirai également ce que tu en as pensé…
      Amitiés.

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  2. ma dernière (et première) lecture de Goodis remonte à « Nighfall » , j’ai vraiment aimé et me suis empressé de regarder le film de Jacques Tourneur. Merci pour tous ces liens que je vais visiter !

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    • De rien Guillome.
      « Nightfall » a également été un plaisir de lecture pour moi. Je n’ai malheureusement pas encore vu l’adaptation de Jacques Tourneur, j’espère rattraper ce manque prochainement.
      Bonne navigation…

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  3. Pingback: David Goodis sur mes étagères | Moeurs Noires

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