Même s’il fut un temps oublié, manquant de reconnaissance, Léo Malet est bien présent sur la Toile, revenu en grâce, reconnu, avant l’avènement du vaste réseau.
Si l’on veut faire connaissance avec l’écrivain, on a l’embarras du choix, preuve de la reconnaissance dont il jouit à présent.
Il bénéficie ainsi d’une page et d’un dossier sur le site du CNC, pour nous rappeler qu’il a aussi tâté du cinéma, une présentation est également accessible sur le site Babelio. Il a les honneurs du site Terres d’écrivains, qui va même jusqu’à suivre les pas du narrateur de Brouillard au Pont de Tolbiac (à ne lire que si vous connaissez l’intrigue ou ne voyez pas d’inconvénient à ce que l’histoire vous soit dévoilée).
On peut aller plus loin avec l’article que Wikipédia ne manque pas de lui consacrer et dont la taille atteste du nombre d’études existant déjà sur l’écrivain, 13ème Rue s’est également fendu d’un dossier presqu’aussi complet que l’encyclopédie collaborative. Le papier que lui a consacré François Rivière dans Libération au moment de sa disparition est également bien fourni.
Pour attester de la reconnaissance à laquelle il a désormais droit, il suffit de constater que la République des lettres lui fait une place au travers du texte d’André Vanoncini. Cette reconnaissance arrivée tardivement, il l’a quand même touchée du doigt, invité d’Apostrophes, et certaines de ses convictions particulièrement nauséabondes ont été imprimées, dans Libération notamment. C’est aussi ce que nous rappelle Céline du Chéné dans l’émission qu’elle lui a consacré en 2012 pour la série Une vie, une œuvre de France Culture, dans laquelle on retrouve d’ailleurs Patrick Pécherot qui, tout comme pour Amila, un autre “père du roman noir français”, souligne la dette qu’il a pour Malet et l’hommage qu’il lui a rendu dans sa trilogie des brouillards. La station de Radio France propose d’ailleurs un ensemble d’émissions consacrées à l’écrivain qui finissent de nous convaincre qu’il est désormais considéré comme un écrivain important dans la littérature française du vingtième siècle.
Pour finir, on peut aller sur le site de l’Université de Namur proposant notamment une bibliographie assez riche des œuvres du romancier.
Et, enfin, n’oublions pas que Léo Malet a sévi dans le genre qui nous intéresse plus particulièrement, Oncle Paul s’est ainsi penché sur le recueil de textes autobiographiques qu’a composé Francis Lacassin, l’un des spécialistes de l’écrivain.
L’œuvre de Léo Malet, comme celle d’autres écrivains, présente un intérêt supplémentaire, celui de témoigner d’une époque et d’une ville, Paris. C’est ce que nous rappelle Terres d’écrivains cité plus haut et Lucette Le Van-Lemesle dans un article de 2004 paru dans Sociétés & Représentations que Cairn propose en ligne.
Après ce tour d’horizon pour une meilleure connaissance de Léo Malet, auquel d’ailleurs Polar avait consacré un dossier dans son numéro 8, il va être temps de passer aux lectures de ses romans.
Contente de ton retour. En voici un que je connais bien !
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Merci !
Oui, retour avec un « classique » dont on ne parle pas tant que ça finalement. Et que nous sommes quand même quelques uns à connaître.
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Sans oublier la nouvelle série entamée chez French Pulp qui remet au gout du jour ce personnage hors normes. Amitiés
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C’est vrai que Burma continue à sévir sous d’autres plumes que celle de Léo Malet…
Amitiés
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